Les prévisions pour les entreprises canadiennes restent peu encourageantes, malgré de modestes améliorations au premier trimestre 2024, selon la dernière Enquête canadienne sur la situation des entreprises (ECSE) de Statistique Canada. Plus de la moitié des entreprises sont freinées par les taux d’intérêt élevés, alors que les défis liés aux coûts dominent les principaux obstacles aux affaires. Les grandes entreprises ont été en mesure de faire face à cette conjoncture difficile, mais les petites entreprises, les industries sensibles aux taux d’intérêt et celles qui connaissent des pénuries de main-d’oeuvre persistantes sont plus fortement touchées.
Les entreprises font état de préoccupations liées à la faiblesse de la demande des consommateurs. Cette inquiétude est justifiée dans la mesure où les consommateurs réduisent leurs dépenses discrétionnaires. En janvier 2024, pour la première fois en trois ans, notre outil de suivi des dépenses locales a révélé une croissance négative nominale en glissement annuel.
Le rapport de ce trimestre présente notre plus récent effort pour améliorer la compréhension des conditions commerciales. Notre Indice des attentes commerciales (IAC) permet aux utilisateurs d’évaluer rapidement les tendances en matière de sentiment pour plus de 70 concepts commerciaux différents. Pour continuer à démocratiser les données, un nouvel onglet a été créé dans le générateur de résultats d’enquêtes du LDE, avec des résultats personnalisables qui peuvent être téléchargés pour être utilisés dans vos propres analyses et présentations. Vous pouvez également explorer les résultats par zone géographique (y compris pour les 20 plus grandes villes du Canada), par secteur d’activité, par type de propriété, par taille d’entreprise, par âge, par statut commercial, etc.
L’exploitation d’une entreprise continuera d’être difficile en 2024, les problèmes liés à l’abordabilité étant exacerbés par les renouvellements d’hypothèques à venir pour de nombreux ménages. Même si nous progressons dans la bonne direction ce trimestre, il faudra probablement attendre encore quelques trimestres avant de voir un regain plus marqué de l’optimisme de la part des chefs d’entreprise.